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Le château de la Confrérie Saint-Etienne serait sur le point d’être racheté. Les premiers contacts avaient évoqué une éventuelle participation financière et/ou un partenariat, avant finalement de s’orienter vers un rachat pur et simple.

Une information non confirmée officiellement puisqu’elle devra être avalisée en conseil restreint mardi soir et devrait être dévoilée le lendemain par communiqué de presse. Mais un accord de principe aurait été conclu (vendredi) entre la Confrérie Saint-Etienne et un homme d’affaire singapourien.

Suite à une dégustation nous abordons la vente de la Confrérie Saint Etienne avec Ignace Kuehn (Major 2018).

Une opportunité de passer à la vitesse supérieure.

L’offre de rachat émane d’un richissime homme d’affaire singapourien déjà très implanté dans le monde du vin et du tourisme en Europe. Les premiers contacts avaient été pris lors de sa présence à la vente aux enchères du mois de novembre dernier. Il est tombé immédiatement amoureux du lieu.

Ce n’était un secret pour personne, la Confrérie Saint-Etienne recherche des sources de financement même si sa situation financière est bien meilleure ces dernières années. Ce besoin de fonds est devenu bien plus important au regard des investissements dans des travaux de grande ampleur pour la rénovation et la sauvegarde du Château de Kientzheim. Au pied du mur et seule, outre les aides de la Région ou la DRAC, la Confrérie Saint-Etienne ne disposait pas d’une marge de manœuvre suffisante pour envisager de nouvelles tranches de travaux nécessaires si le lieu veut rester attractif et garantir la préservation du patrimoine. Cette offre, de l’aveu d’un des membres « n’était pas refusable ».

Eric Fargeas (Délégué Général) aborde la vente de la Confrérie Saint Etienne lors d’un reportage.

« Les effets seront salutaires »

Même si cette annonce constitue un événement majeur dans le vignoble alsacien, elle n’est toutefois pas vraiment une surprise. En effet au sein de la Confrérie Saint-Etienne le bruit circulait depuis quelques jours déjà, même si le nombre de personnes associées au dossier était très limité.

En plus de l’aisance financière, c’est le volet oenotouristique qui a convaincu les plus sceptiques. Une vraie synergie pourra naître de ce rachat avec les autres entités déjà présentes dans le portefeuille de cet homme d’affaire. Une valeur ajoutée qui n’était pas à négliger et sans nul doute « les effets seront salutaires ».

Lors d’un reportage au domaine, Martine Becker (Grand Maitre 2018) aborde la vente de la Confrérie Saint Etienne.

La Confrérie Saint Etienne