Skip to main content

Le bouchon, un élément clé du vin
Lorsqu’on évoque le vin, on pense aux vignobles et aux techniques d’élaboration, mais un élément essentiel est souvent négligé : le bouchon. Il joue un rôle déterminant dans la conservation et l’évolution du vin. À l’occasion des 20 ans de DIAM Bouchage, célébrés au château de la Confrérie Saint-Étienne, quatre experts ont partagé leur expérience : Olivier Kreutzberger et Gilles Karcher, issus du secteur viticole, ainsi que Charlotte Marchand et Alain Schmitt, représentants de DIAM Bouchage.

Une évolution technique incontournable

Olivier Kreutzberger, maître de chai à la Cave Vinicole de Cleebourg, a opté pour le bouchon DIAM afin de garantir une homogénéité parfaite et éliminer les risques liés aux bouchons traditionnels en liège. « Avec DIAM, nous avons supprimé l’incertitude. La maîtrise de l’oxygène et la stabilité du bouchon sont devenues essentielles« , explique-t-il. Grâce aux différentes perméabilités proposées (Diam 3, 5, 10…), les œnologues peuvent adapter leur choix selon les caractéristiques du vin, permettant une conservation optimale et une expression plus fidèle des arômes.

Gilles Karcher, vigneron à Colmar, a lui aussi adopté le bouchon DIAM après un lot défectueux de liège en 2016. « Une bouteille sur quinze était bouchonnée, ce qui était inacceptable », confie-t-il. Depuis son passage intégral au bouchon technique en 2017, il constate une meilleure préservation du vin et une réduction des sulfites. Seule exception : son Riesling Grand Cru Schlossberg, toujours bouché avec du liège naturel. « Pour l’instant, je ne me vois pas mettre du DIAM sur cette cuvée », admet-il, tout en restant attentif aux évolutions technologiques.

Une avancée technologique et sensorielle

Charlotte Marchand, œnologue chez DIAM, souligne l’apport des bouchons techniques dans la préservation de la typicité des vins. « Même après plusieurs années, ils conservent leur fraîcheur et leur expression du millésime« , précise-t-elle. Convaincre les producteurs sceptiques reste un défi, mais la garantie de 20 ans et les dégustations comparatives permettent de démontrer leur efficacité.

Alain Schmitt, également œnologue, a joué un rôle clé dans le développement de DIAM. Il a rejoint l’entreprise en 2003, lorsque celle-ci misait sur une innovation de rupture : un bouchon garantissant l’absence de goût de bouchongrâce à un procédé de purification du liège par CO2 supercritique. Pari réussi : DIAM Bouchage est aujourd’hui une référence mondiale, avec des produits vendus dans 85 pays et un chiffre d’affaires passé de 60 à 240 millions d’euros en 20 ans.
L’innovation continue d’être au cœur de la stratégie de DIAM. L’entreprise investit massivement dans la recherche pour améliorer encore ses produits, notamment en matière de développement durable.

Innovation et avenir du bouchage technique

Toujours en quête d’innovation, DIAM développe le bouchon « DIAM Collection », qui associe l’esthétique du liège aux performances techniques du DIAM. « Nous avons plaqué une fine feuille de liège traitée sur un Diam 30, alliant tradition et modernité« , explique Alain Schmitt. Cette nouveauté suscite déjà l’intérêt de grands domaines bordelais. « Certains hésitaient encore à passer au bouchage DIAM pour des raisons d’image. Avec cette innovation, ils n’ont plus d’excuse« , ajoute-t-il avec humour.

Face aux défis climatiques et aux exigences de qualité, les bouchons techniques séduisent de plus en plus de vignerons. Utilisés par 90 % des premiers et grands crus blancs de Bourgogne, ils garantissent une gestion optimale de l’oxygène, évitant oxydation prématurée et réduction. Leur adoption croissante est également due à leur stabilité et leur capacité à préserver l’identité des vins sur le long terme.

En conciliant innovation, performance et respect du terroir, DIAM Bouchage s’impose comme une référence incontournable et continue de convaincre de nombreux vignerons soucieux de la qualité et de la longévité de leurs vins.